FORMATEURS

Pr. Tarik Bouramtane

Tarik Bouramtane est Maître de Conférences en Géostatistiques à la Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V de Rabat (Maroc), au sein du Laboratoire Géosciences Eau et Environnement. Après un Master de recherche en Géologie, Océanologie, Eau et SIG, il a obtenu en 2020 un doctorat réalisé en collaboration avec l’Université d’Avignon en France, portant sur l’analyse multivariée des facteurs contrôlant le développement des réseaux de drainage dans différents contextes climatiques et géologiques. Ses recherches actuelles portent sur le développement d’approches innovantes combinant télédétection et intelligence artificielle pour le suivi et la prévision des ressources en eau souterraine, en particulier dans un contexte de sécheresse accrue. En parallèle, il s’intéresse à la modélisation et à la cartographie spatiale des risques naturels, notamment l’érosion des sols, les glissements de terrain et l’affaissement du sol, en mobilisant des méthodes d’analyse multivariée et de Machine Learning. Tarik participe activement à plusieurs projets et dispositifs de recherche nationaux et internationaux, parmi lesquels le projet JEAI PESAS sur la prédiction des ressources en eau souterraine, le projet CNES RITA sur les risques telluriques et anthropiques, le projet PRIMA MORFeuS consacré à la résilience opérationnelle en Méditerranée, le Laboratoire Mixte International AMIR sur les activités minières responsables au Maroc, ainsi que le projet interdisciplinaire AGRI-MINE du CNRS. À travers ces collaborations, il contribue à la mise en place d’outils scientifiques destinés à améliorer la compréhension, la prévision et la gestion des interactions entre ressources en eau, sols et risques environnementaux, en apportant des solutions adaptées aux contextes méditerranéens et semi-arides.

Pr. Rym Ouachani

Rym Ouachani est Maître-Assistante en Génie civil à l’Institut Supérieur du Transport et de la Logistique de Sousse de l’Université de Sousse en Tunisie. Elle est également enseignante-chercheuse au sein du Laboratoire de Modélisation en Hydraulique et Environnement (LMHE) à l’École Nationale d’Ingénieurs de Tunis (ENIT) , l’Université de Tunis El Manar. Après un diplôme d’ingénieur en Génie civil (ENIT, 2003) et un mastère en modélisation en hydraulique et environnement en 2004 à l’ENIT, elle a soutenu en 2016 une thèse de doctorat en génie hydraulique réalisé en collaboration avec l’Institut National de la Recherche Scientifique-Eau Terre et Environnement, Canada consacrée à la prévision hydrologique à long terme par réseaux de neurones artificiels. Dr. Rym Participe activement dans les groupes de travail de l’Association Internationale des Sciences Hydrologiques (IAHS), où elle est éditrice associée du Digital Water Globe (IAHS). Ses travaux de recherche portent sur la modélisation hydrologique, les téléconnexions climatiques et les méthodes de prévision hydrologique basées sur l’intelligence artificielle et l’analyse spectrale. Elle s’intéresse particulièrement à la prévision des précipitations, des indicateurs de sécheresse et des débits dans les régions semi-arides, ainsi qu’à l’impact des oscillations climatiques à grande échelle (ENSO, NAO) sur la variabilité hydrologique. Ses recherches contribuent au développement de systèmes d’alerte précoce face aux risques de sécheresse et d’inondation, pour une meilleure gestion des ressources en eau et de l’agriculture. Elle a participé à plusieurs projets nationaux et internationaux, dont SWATCH (PRIMA, 2020-2024) sur l’efficacité de l’eau en zone méditerranéenne, AssurCéréals (PAQ-Collabora, 2020-2022) pour le suivi d’indices de sécheresse appliqués à la productivité céréalière, ainsi que d’autres projets financés par l’AUF et le PHC Utique sur la simulation hydrologique et l’impact du changement climatique au Maghreb. À travers son double engagement académique et scientifique, Rim Ouachani contribue à renforcer les capacités de recherche et d’enseignement en hydrologie et en génie civil, tout en promouvant des solutions innovantes pour l’adaptation au changement climatique et la gestion durable des ressources en eau et des infrastructures en Tunisie et dans la région méditerranéenne.

Pr. Mounia Tahiri

Pr. Mounia TAHIRI est Maître de Conférences Habilitée à la Faculté des Sciences de Rabat, spécialisée en Systèmes d’Information Géographique (SIG) et en Télédétection Spatiale. Elle a obtenu, en 2014, un doctorat à la Faculté des Sciences Ben M’Sik de Casablanca, consacré à l’apport des outils satellitaires dans la gestion des milieux environnementaux. Entre 2012 et 2020, elle a exercé à l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) en tant que responsable SIG, acquérant une solide expérience en gestion et analyse spatiale appliquée aux milieux aquatiques. En 2020, elle a rejoint la Faculté des Sciences de Rabat comme Maître de Conférences, puis a obtenu le grade de Maître de Conférences Habilitée en 2024. Membre du Laboratoire Géosciences, Eau et Environnement (LGEE), ses recherches portent sur la télédétection spatiale, les systèmes d’information géographique et l’intelligence artificielle appliqués à l’étude et à la gestion durable des ressources naturelles. Ses collaborations scientifiques s’inscrivent dans une dynamique nationale et internationale, en étant membre de plusieurs projets de recherche. Aussi, depuis 2024, elle est la responsable du projet JEAI-PESAS (Jeune Équipe Associée à l’IRD – Prévision des Eaux Souterraines pour l’Adaptation à la Sécheresse), qui regroupe vingt-deux chercheurs, enseignants et doctorants. Ce projet vise à développer des outils de prévision du niveau et de la qualité des nappes souterraines par l’intégration de données satellitaires et de mesures in situ, avec un focus particulier sur le bassin du Bouregreg, en partenariat avec l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC), ainsi que d'autres partenaires nationaux et internationaux.

Pr. Emna Gargouri-Ellouze

Emna Gargouri-Ellouze est Maître-Assistante en génie hydraulique à l’École Nationale d’Ingénieurs de Tunis (Université de Tunis El Manar), où elle est chercheuse au sein du Laboratoire de Modélisation en Hydraulique et Environnement (LMHE). Après un diplôme d’ingénieur en génie civil (ENIT, 1990) et une agrégation en génie civil (1998), elle a soutenu en 2011 une thèse de doctorat en génie hydraulique consacrée à la prédétermination des crues dans les bassins non jaugés. Ses travaux de recherche portent sur l’hydrologie statistique, la modélisation hydrologique et hydraulique, ainsi que sur l’évaluation des impacts du changement climatique sur les ressources en eau de surface et souterraines. Elle s’intéresse particulièrement à l’application des copules et des approches multivariées pour l’analyse régionale des crues, la modélisation de la salinisation des sols et des aquifères, ainsi qu’à l’évaluation de la recharge des nappes karstiques dans un contexte de rareté accrue de l’eau. Elle participe activement à plusieurs projets et réseaux scientifiques nationaux et internationaux, tels que PRIMA-KARMA, CHAAMS et SICMED , ainsi qu’au sein de comités scientifiques et groupes de travail de l’Association Internationale des Sciences Hydrologiques (IAHS), où elle a été vice-présidente de la Commission Internationale d’Hydrologie Statistique (2012-2016) et est actuellement coordinatrice pour l’Afrique du Nord. Elle est également membre de plusieurs associations scientifiques internationales (AGU, IAHS, IAH, IAHR). Engagée dans la diffusion et l’évaluation de la recherche scientifique, elle a été éditrice associée du Hydrological Sciences Journal (2014-2016) et co-éditrice d’un numéro spécial sur l’hydrologie statistique de la revue Hydrology and Earth System Sciences. Elle intervient régulièrement comme réviseur pour des revues internationales de haut niveau (Journal of Hydrology, Water Resources Management, Hydrology and Earth System Sciences, entre autres). À travers son activité scientifique et académique, Emna Gargouri-Ellouze contribue au développement d’outils de modélisation et d’analyse pour une meilleure compréhension et gestion durable des ressources en eau dans les régions méditerranéennes et semi-arides, en intégrant les enjeux de gouvernance, d’adaptation au changement climatique et d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.

Dr. Ismail Mohsine

Ismail Mohsine est lauréat d’une licence en sciences de la Terre de l’Université Mohammed V de Rabat et d’un master spécialisé en SIG et télédétection. Il a soutenu une thèse de doctorat consacrée à l’application du machine learning et du deep learning pour analyser la variabilité spatio-temporelle de la qualité des eaux souterraines en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Par la suite, il a effectué un post-doctorat à l’Université d’Avignon, centré sur l’intelligence artificielle appliquée à la modélisation et à la prédiction des ressources en eau souterraine. En parallèle de son parcours académique, il a travaillé en tant qu’expert international auprès de l’UNESCO dans le domaine de la modélisation hydrogéologique. Il est également membre du projet de recherche JEAI PESAS, dédié à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les systèmes hydrologiques. Auteur et co-auteur de plusieurs articles scientifiques publiés dans des revues internationales à comité de lecture, il contribue à des projets collaboratifs portant sur l’étude et la gestion durable des aquifères.

Dr. Nour EL Houda Karmouda

Nour EL Houda Karmouda a obtenu un doctorat en Sciences de la Terre à la Faculté des Sciences de Rabat en 2023, avec une spécialisation en hydrologie, modélisation et géostatistique. Ses travaux ont porté sur la modélisation hydrologique en comparant une approche conceptuelle (GR4J), une approche physique (HEC-HMS) et l’intelligence artificielle (LSTM). Elle est titulaire d’un master en Sciences et Techniques, spécialité Hydrologie de Surface et Qualité des Eaux (2015), d’une licence en Sciences et Techniques, filière Eau et Environnement (2013). Ses activités scientifiques se concentrent sur la modélisation hydrologique et la gestion des ressources en eau. Elle est membre du comité d’organisation de la 5ᵉ Conférence Internationale sur les Rivières d’Afrique (ICAR 2026) et fait partie de la JEAI associée à l’IRD (France) autour de la thématique de la prévision des eaux souterraines pour l’adaptation à la sécheresse. Elle a également effectué plusieurs stages de recherche, notamment au Département des Sciences de la Terre de la Faculté des Sciences de Rabat, à la Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau (DRPE), au Laboratoire Méditerranéen des Bâtiments et des Routes de Fès, ainsi qu’au sein de l’Office Chérifien des Phosphates (Jorf Lasfar).